
KFDA, 30 ans
Grand Angle25 mai 2025 | Lecture 2 min.
Posée par Frie Leysen et Guido Minne en 1994, la première pierre du Kunstenfestivaldesarts est déjà un pavé dans la mare. Alors que Flamands et francophones s’arcboutent sur leurs prérogatives culturelles respectives, y compris et a fortiori à Bruxelles, la capitale – bilingue a minima, carrefour cosmopolite et creuset artistique – voit naître un événement qui d’emblée se positionne comme bruxellois, bicommunautaire et international.
Avec son nom en clin d’œil aux plaques de rues bilingues, le nouveau né affirme tout de go le pluriel des arts (dès le départ s’y côtoieront danse, théâtre, performance, musique, cinéma, arts visuels) et se garde de toute thématique préconçue. Abrégé en Kunsten ou en KFDA selon les affinités, l’annuel Kunstenfestivaldesarts (à l’exception de sa phase biennale entre 1996 et 2000) se taille vite une place parmi les vénérables institutions que sont le Festival d’Avignon ou les Wiener Festwochen.
En 2007, Christophe Slagmuylder prend le relais de la directrice-fondatrice Frie Leysen. Dries Douibi et Daniel Blanga Gubbay lui succèdent en 2018 (avec Sophie Alexandre jusqu’en 2022) et ont annoncé leur départ en 2026. Fins connaisseurs du paysage artistique comme du festival, ils nous guident dans son histoire, son présent et son évolution, à l’occasion de cette édition anniversaire.
La PointeLa carte d’identité du festival – bruxellois, bicommunautaire et international – demeure et évolue. Dans quel sens?
Daniel Blanga GubbayUn festival n’est jamais une entité autonome: il vit en porosité, en réaction à son environnement. Il y a 30 ans, le KFDA était l’une des rares institutions à proposer au public bruxellois des créations internationales. Depuis lors, plusieurs théâtres ont élargi leur offre en ce sens, et c’est heureux. Le festival a ainsi affiné sa position: présenter une offre internationale, oui, mais aussi rechercher quels contextes sont peu ou pas du tout visibles pendant l’année, se penser toujours en complémentarité – et pas en compétition – avec ce qui existe déjà durant la saison. Une manière de redéfinir continuellement l’identité du festival dans un monde et un contexte artistique qui changent.
C’est d’ailleurs la beauté d’une entreprise comme le Kunsten…
D.B.G.Oui, comme de chaque projet artistique: rester fidèle à soi-même, mais sans se figer dans une manière de travailler. Toujours adapter sa mission aux urgences de son temps. Depuis les années 1990, le paysage s’est fortement globalisé: on est de plus en plus connecté·es, et submergé·es par des narratifs venus d’autres régions du monde. Ça n’enlève rien à la nécessité de cette connexion à travers le festival. Au contraire, ça a permis de complexifier, à l’inverse des images stéréotypées que véhicule cette globalisation. De partir du point de vue de l’artiste, de sa voix singulière, qui ne représente pas forcément tout un contexte, mais la singularité artistique issue de ce contexte.
Le nœud serait donc une curiosité authentique et généreuse – qui contredit d’ailleurs les positions selon lesquelles il faudrait simplifier les formes et les discours pour plaire au plus grand nombre…
D.B.G.La générosité et la curiosité sont le socle d’un désir d’inédit, d’expérimentation, qui peut conduire à des expériences troublantes – tant pour les créateur·ices que pour les spectateur·ices. On découvre des objets parfois fragiles, qui nous invitent à requestionner nos idées quant à la forme artistique, à la nature de la performance, au contexte politique, à notre perception du monde.
La conscience écologique elle aussi a gagné du terrain. Elle se traduit en actes au festival, qui en parallèle défend la nécessité du déplacement. Quelle est votre position à ce propos?
D.B.G.L’urgence climatique ne doit pas servir de prétexte au repli identitaire. Nous revendiquons l’ancrage international comme essentiel alors que s’accélère la montée des nationalismes, des fascismes. Ces deux luttes doivent coexister: d’une part l’indispensable réflexion et action écologique, de l’autre la confrontation, tout aussi indispensable, à une polyphonie de langages, de visions, tout en soutenant les artistes et en offrant au public d’avoir accès à ces autres discours.

Dries DouibiIl faut noter, à ce propos, le recul des politiques d’exclusivité. Les directions artistiques, de plus en plus, mettent en place des dynamiques de collaboration, de mutualisation, non seulement à Bruxelles mais en Europe.
Quel regard portez-vous sur le public du Kunstenfestivaldesarts aujourd’hui?
D.B.G.On a hérité d’un festival avec un public solide. On aurait pu s’en contenter sans se poser de questions. Mais le travail de médiation est important, et pensé collectivement. On ne se focalise pas que sur le nombre, mais aussi sur qui vient, sur le lien entre le festival et la ville, pour qui le festival existe.
La Free School, que vous avez instaurée dès votre arrivée, participe de ce mouvement. Comment?
D.B.G.Avec son principe d’ouvrir les pratiques artistiques à d’autres formes de partage, à la transmission de savoirs, d’expériences, la Free School est devenue centrale dans le festival. Une manière à la fois de déplacer vers le festival un public pas ou peu habitué, et de déplacer le festival vers d’autres manières de faire.
Le travail avec le public n’est jamais figé. C’est un double mouvement de fidélisation et de renouvellement…
D.D.Les tickets s’écoulent vite et sont achetés par plus de personnes, y compris via des formules offrant aux personnes précarisés des places à tarif ultra réduit. Il y a une véritable diversification, et un rajeunissement du public, aussi grâce au travail de médiation qui touche davantage de groupes. C’est un chouette équilibre à trouver: continuer à fidéliser les spectateur·ices qui sont déjà là, parfois depuis longtemps, et chaque année renouveler le public. Il y a les fidèles, et aussi de nouveaux fidèles.
Le résultat d’une relation de confiance…
D.B.G.Oui! La programmation mêle toujours noms connus et artistes jamais vu·es ici. Or depuis l’an dernier au moins, ces projets inconnus sont les premiers à être sold-out. Cela résume, pour nous, la beauté de ce lien: prendre le festival comme ce moment où on accepte de se jeter dans l’inconnu, où on fait confiance.
Qui dit confiance dit prise de risque? Et qui dit risque dit défi?
D.D.Ça reste un des piliers du festival: les artistes, connu·es ou pas, prennent des risques dans la création, nous prenons le risque de les soutenir, les spectateur·ices prennent le risque de la découverte, avec parfois des propositions fragiles, des premières tentatives… On a la chance d’avoir un public prêt à ça, qui a cette générosité-là, en miroir de la générosité des artistes.
D.B.G.Et cette expérimentation radicale ne s’oppose en rien à une accessibilité radicale! L’idée qu’il faudrait gommer la complexité ou baisser le niveau pour toucher un plus large public nous paraît paternaliste et fausse. Être accessible, ça se joue à plusieurs niveaux. «Vais-je avoir les codes pour tout comprendre?» nous demande-t-on parfois, or il ne faut pas s’inquiéter: personne n’a tous les codes. Il y a quelque chose d’extrêmement démocratique dans le fait de savoir que ce n’est pas un festival où certains ont les codes et d’autres non, mais que souvent on se retrouve dans une salle où tout le monde est perdu.
Accepter de se perdre ensemble, voire s’en réjouir, ce serait une bonne définition du Kunstenfestivaldesarts?
D.B.G.C’est aussi au cœur de la démarche artistique: éprouver quelque chose qui nous accompagne dans l’inconnu, voyager au-delà de ce qu’on connaît déjà. Un voyage à faire ensemble, qu’on soit ou non proche du monde des arts, parce que la désorientation est une expérience qu’on partage tous et toutes.
Que représentait le fait de programmer une édition anniversaire comme celle-ci?
D.D.Comment mieux fêter un festival de création qu’avec des créations? À la célébration du passé, on a préféré les clins d’œil. À commencer par les couleurs du visuel, qui rappellent le jaune et le vert emblématiques du festival au début des années 2000. Il y a eu aussi cette longue discussion William Kentridge, autour de «Faustus in Africa», joué au Kunsten en 1996 et qu’il avait le désir de recréer ici, à la lumière de l’évolution du monde et de l’Afrique du Sud en trente ans. Un autre clin d’œil – appuyé – était d’établir une nouvelle fois le centre du festival au Beursschouwburg, l’un des lieux phares du festival. Juste à côté, place de la Bourse, on présente «Friends of Forsythe». Une pièce assez pointue, repensée pour l’espace public et accessible gratuitement, à tout le monde. Un cadeau à Bruxelles, pour Bruxelles.
L’édition 2026 sera la dernière que vous piloterez. Que souhaitez-vous transmettre à la personne ou aux personnes qui vous succéderont?
D.B.G.Diriger un festival, ce n’est pas l’extension d’un désir ou d’un goût personnel. On est au service d’un projet qui préexiste et qu’on accompagne. Cette transmission doit être en équilibre entre la connaissance du festival – son histoire, sa raison d’être – et la possibilité de le changer selon ce qui est juste par rapport à sa mission. C’est une institution vivante, qui pour le rester doit forcément évoluer.

D.D.Je pense aussi à l’urgence. De l’extérieur, le festival semble solide et bien installé, mais rien n’est jamais gagné, on le sait. Or le Kunstenfestivaldesarts fait une vraie différence à Bruxelles, dans le paysage, pour la population, mais aussi pour la création artistique.
Le Kunstenfestivaldesarts 2025 se poursuit à Bruxelles jusqu’au 31 mai 2025. Le Beursschouwburg est son QG où se rencontrent public et artistes autour d’un verre, d’un repas, d’une conversation. Closing Night le samedi 31 mai à l’Ancienne Belgique dès 23h.
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