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Peer Gynt Goldrajch Rispen ©Myriam Rispens.

Peer Gynt

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Quand une metteuse en scène familière des non-pros et un acteur aguerri cogitent autour d’Ibsen, le résultat – à découvrir à Mons de jeudi à samedi – relève de l’épopée collective. Elle, Guillemette Laurent, avait orchestré en 2017 La Musica Deuxième, de Marguerite Duras, avec lui, Yoann Blanc, et Catherine Salée. C’est en ce temps-là que germa la graine Peer Gynt. L’histoire de ce vaurien, ce menteur, cet ivrogne, ce malfaiteur même, en quête d’une identité qui lui échappe obstinément, d’une altérité qu’à la fois il fuit et pourchasse.

Dans le rôle-titre, Yoann Blanc partage le plateau avec une distribution de 26 actrices et acteurs amateurs, véritables partenaires de jeu et volontaires de tous âges qui arrivent au terme d’un engagement de quatre semaines. Un pari audacieux, accompagné de pointures professionnelles, dont Thomas Turine à la bande-son (partiellement inspirée de la célèbre partition de Grieg), Stephan Goldrajch aux interventions plastiques (avec des apparitions masquées au crochet), Madeleine Camus et Laure Lapel à l’assistanat à la mise en scène, Christine Grégoire et Nicolas Mouzet Tagawa à la scénographie, Claire Farah aux costumes…

L’aventure, pareillement structurée et encadrée, renaîtra avec d’autres participant·es, la saison prochaine au Varia, à Bruxelles, puis au Théâtre de Liège.

Peer Gynt d’après Ibsen, mise en scène de Guillemette Laurent, avec Yoann Blanc, Catherine Salée et 26 acteur·ices amateur·ices. À voir au Théâtre le Manège, Mons, du 1er au 3 décembre 2022.


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