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Mourir la Nuit d’Anne-Cécile Huwart

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À Bruxelles, deux meurtres ont eu lieu dans la même nuit. Le lendemain, les deux corps sont retrouvés dans la même salle d’autopsie. Deux destins différents, presque opposés. L’un était un SDF polonais découvert sur un parking, l’autre un bourgeois belge assassiné dans son appartement ucclois.

Le livre qui se lit comme un polar est le fruit d’un travail journalistique de longue haleine menée par la journaliste indépendante Anne-Cécile Huwart (Le Soir, Moustique, Le Vif, l’Express, Médor). Pendant cinq ans, elle a suivi les deux enquêtes de la police criminelle belge.

Fruit d’un travail journalistique de longue haleine.

Son livre plonge les lecteurs dans le quotidien de la police et dans les réalités de la justice belge. Tout prend beaucoup de temps, la police manque de moyens, les logiciels sont dépassés, il y a trop peu d’effectifs, l’état du Palais de Justice dépasse la fiction: les sous-sols, remplis de champignons provoquant des émanations toxiques, rendent l’accès aux preuves dangereux.

Ce pas de côté par rapport aux séries sensationnalistes américaines permet de mieux comprendre la réalité du terrain mais aussi de voir des aspects de la ville qu’on ignore au quotidien. Comme en témoigne la commissaire Natacha Barthel chargée de l’enquête, cette réalité correspond davantage aux histoires du Commissaire Maigret qu’aux Experts…

Mourir la nuit, Anne-Cécile Huwart, 2020, co-édition Des Équateurs et de ONLIT.


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