
Philippe Grombeer et les Halles
En ce moment10 janvier 2023 | Lecture 4 min.
Le texte suivant rassemble des extraits d’entretiens réalisés avec Philippe Grombeer en 2019 chez lui mais aussi lors d’un dialogue itinérant aux Halles de Schaerbeek. Il s’agit d’un montage de ses mots qui tente, de la manière la plus fidèle possible, de reconstituer son expérience du lieu et du projet.
Karolina SvobodovaComment t’es-tu trouvé à la coordination du projet des Halles de Schaerbeek?
Philippe GrombeerJo [Dekmine (fondateur et ancien directeur du Théâtre 140 à Bruxelles)] m’a dit: «J’ai trouvé un ancien bâtiment à Schaerbeek, un très beau marché à l’abandon depuis très longtemps». Il m’a emmené dans le lieu, c’était assez impressionnant. Moi, je n’avais alors aucun projet personnel, je trouvais très chouette ce qui arrivait en Algérie [Grombeer y finissait alors son service civil] et j’avais envie de rester en Afrique. Et puis finalement, je me suis dit: «Pourquoi pas, c’est peut-être une bonne idée».
Jo Dekmine m’a alors proposé d’aider à porter le projet. Et on a commencé en janvier 1974, on s’est rencontrés dans un bistrot avec la petite équipe qui y a travaillé dans les dix premières années. Il y avait Daniel Collardyn qui s’occupait du rapport au quartier, Hubert [Dombrecht] de l’aspect technique et moi de l’aspect associatif, puis Anne [Kumps] est arrivée… On était très attentifs à écouter les associations et à être au service des projets. Notre grande force, c’est cette architecture inouïe qui a joué un rôle essentiel dans ces années, avec toute cette vie associative forte à Bruxelles. Je pense qu’on a été un lieu complètement unique dans la ville. Cette ouverture si particulière, d’où vient-elle? C’est nous. Le fait qu’on n’avait pas de programme, que c’était très intuitif, ça nous était reproché par beaucoup d’associations d’extrême gauche, et je crois que c’est dû beaucoup à la personnalité de Jo Dekmine qui était quelqu’un de très intuitif et puis aussi à moi et l’équipe, c’est l’équipe, la petite équipe qui portait le projet, qui écoutait en fait ce qui se… sentait. Je crois qu’on avait une grande complémentarité et que c’est la force de Jo de nous avoir réunis. Parce que lui, il avait un regard sur l’international, il voyageait sans arrêt. Hubert Dombrecht était très influencé par la contre-culture plutôt anglo-saxonne, il avait une bonne connaissance et un plus un grand sens créatif, lui permettant de toujours adapter le lieu au projet et Daniel Collardyn était très passionné, il était proche des milieux immigrés espagnols, il avait vécu avec eux, et avec son café [situé en face des Halles], il portait un regard original sur le quartier. Et moi, je faisais le lien, c’est pour ça que je me suis trouvé à la coordination du projet et c’est toute la magie de cette équipe. Je suis un relationnel, je mets les gens en relation.

De quelle manière était déterminée l’orientation culturelle des Halles? Dans quelle mesure vous avez pu actualiser aux Halles vos ambitions initiales?
On va dire qu’il n’y a pas de cohérence parce qu’un groupe vient une fois, puis un groupe d’avant-garde, puis du jazz… Évidemment, on a peu à peu réfléchi où on allait, mais je crois que la bataille pour sauver le bâtiment nous a pris énormément de temps et on ne prenait pas le temps, je peux le dire aujourd’hui, de voir où on voulait aller parce que nous, on voulait sauver le lieu et l’aménager. Ça a été une énorme bataille politique, parce qu’on n’avait pas un lobby derrière, aucun de nous n’était membre d’un parti politique, on était quand même assez indépendant, ça nous a pris beaucoup d’énergie, c’est seulement après le chantier d’aménagement qu’on a pu se poser et réfléchir.
L’histoire des Halles, c’est quand même une expérience incroyable parce que peu de gens se rendent compte que j’ai dû moi, comme directeur, me confronter avec quatorze ministres qui ont dit oui, non, certainement pas… Ce fut un long processus de vingt ans. Il a fallu quatorze ministres avant que l’un dise: «Allez ça suffit, on met un paquet de millions, on engage des architectes…».
Avec Philippe Grombeer, on se promène dans les Halles et il évoque le lieu, tel qu’il était avant ces grands travaux. Les Halles délabrées, aux vitres cassées, mais dont les portes étaient alors grandes ouvertes sur les dynamiques et besoins de la ville. Les Halles qui, en raison de cette esthétique brute, attiraient des artistes tels Peter Brook qui y avait amené son Ubu déchaîné. Alors que le public s’enthousiasme aujourd’hui de découvrir la grande halle, c’est la petite halle, qui sert désormais d’espace de répétition et de stockage, qui était le cœur du lieu dans les années 1970 et 1980.

Philippe GrombeerLa vie des Halles, entre 1975 et 1983, se passe dans la petite halle, c’est là qu’il y a eu un maximum d’activités. On a aménagé cette ancienne partie qui était le marché aux poissons, il y avait déjà de l’électricité et du chauffage parce qu’elle avait été utilisée par le Théâtre Laboratoire Vicinal, et à l’arrière il y avait un petit bar qu’on a aménagé et par où le public entrait. On installait un podium quand il y avait des concerts, il n’y avait pas de gradins. Les gens étaient debout! C’est inouï parce que je vois maintenant l’époque où tout le monde fumait, c’était très enfumé. C’était notre lieu clef où on a aussi bien découvert du théâtre contemporain, des performances, des expositions… Cet endroit a été très chaleureux même si, au départ c’était un lieu avec un vieux chauffage, au début la commune fournissait le mazout. C’est là où on a vécu le plus, on délaissait la grande halle où on passait, où on stockait des choses, ou où on organisait des fêtes. Les carreaux étaient cassés, il a fallu réparer mais cela ne s’est pas fait avant 1984 avec le premier chantier, le chantier qui sauvait la peau des Halles. On a souvent dû mettre des bâches pour éviter qu’il pleuve… À ce moment-là, il y avait une énergie, une revendication d’avoir des espaces à nous, très souples, ça c’est un élément important, qu’on puisse les utiliser à notre manière, qu’on puisse casser un mur, repeindre comme on voulait, qu’il y ait des lieux plus ouverts vers l’extérieur, qu’il y ait une cour pour faire du feu, un méchoui, qu’on puisse faire ce qu’on ne peut pas faire dans un lieu classique.
Peter Brook est venu avec un projet pour la grande halle: il n’y avait pas de chauffage, le public recevait des couvertures, il n’y avait pas de son, donc le pauvre acteur devait crier… Lui, il ne voulait faire son spectacle que dans de grandes gares, des hangars… ça correspondait à une envie de trouver d’autres manières, que le public soit proche d’une création dans des lieux bruts.

Programmée du 30 mai au 1er juin 1978 dans la grande halle par le Théâtre 140, la pièce a été vue par 1600 spectateurs, attirés par la renommée internationale du metteur en scène de – notamment – Marat-Sade (1964), de The Tempest (1968) et, plus proche d’eux, de Timon d’Athènes (1974).
Initialement intitulé Ubu aux Bouffes, le spectacle avait été créé dans et pour le théâtre de Peter Brook, les Bouffes du Nord à Paris:
«un espace intime où le public a le sentiment de partager la vie menée sur scène par les acteurs ; un espace caméléon, car il permet à l’imagination de se donner libre cours. Il peut devenir coin de rue pour une bagarre ou lieu saint pour une cérémonie. Il est un espace intérieur et extérieur, tout en un.[1][1] Peter Brook, «Oublier le temps», Paris: Éd. du Seuil, 2012, p.232.»
Il devait ensuite être présenté dans des environnements similaires, des «lieux-événements», des «lieux rares, inhabituels, lieux qui surprennent.[2][2] Georges Banu, «Peter Brook: vers un théâtre premier», Paris: Éd. du Seuil, 2005, p.53» selon les mots du metteur en scène. Brook cherchait des espaces de représentation à la fois neutres et vivants et privilégiait les lieux improductifs, vidés de leur fonction initiale, désormais inutiles dans une société orientée vers la maximalisation de la productivité, pour les faire revivre le temps de la séance théâtrale.[3][3] Banu, p.54. Souhaitant échapper à la technique, au confort et à la lourdeur des équipements au profit d’un «lieu théâtral qui fonctionne doublement comme décor et bâtiment.[4][4] Banu, p.37», il évitait les salles polyvalentes des théâtres professionnels.
Les Halles de Schaerbeek constituaient donc à Bruxelles l’espace idéal pour cette mise en scène pauvre: dans l’espace imposant de la grande halle délabrée, une simple estrade en bois fut installée, envahie sur ses bords par des spectateurs disposés en gradins trifontaux. L’inconfort des conditions de réception et la matérialité brute du bâtiment confrontaient les spectateurs à la recherche d’authenticité du théâtre de Brook (afin de «prouver qu’il n’y a aucune tricherie, qu’il n’y a rien de caché. Nous devons ouvrir nos mains nues et faire voir que nous n’avons rien dans nos manches.[5][5] Brook, «L’espace vide: écrits sur le théâtre», Paris: Éd. du Seuil, 2001, p.129.») mais aussi à la question de la requalification et, plus largement, à la question du devenir urbain posée par cet ancien marché couvert d’abord abandonné par les consommateurs et commerçants, puis par la commune et qu’une initiative culturelle et citoyenne tentait de sauver… C’est donc par ses caractéristiques spatiales et par sa programmation ouverte que le lieu parvenait à accueillir et à mêler les enjeux artistiques et sociaux qui animaient la société des années 1970, avant que les travaux de rénovation et les changements sociétaux des années 1980 ne donnent une autre orientation au projet.

Philippe Grombeer nous a quittés au printemps 2020. Une soirée en sa mémoire aura lieu le 16 janvier 2023 aux Halles de Schaerbeek.
La Fête à Philippe, lundi 16 janvier, uniquement sur réservation: 𝗿𝗲𝘀𝗲𝗿𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻@𝗵𝗮𝗹𝗹𝗲𝘀.𝗯𝗲 / +𝟯𝟮 𝟮 𝟮𝟭𝟴 𝟮𝟭 𝟬𝟳
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