
Louise Vanneste, de la boîte noire au plein jour
Au large14 avril 2025 | Lecture 7 min.
C’est à la Raffinerie de Charleroi danse qu’en décembre 2024 avait éclos 3 jours, 3 nuits. Le solo de Louise Vanneste, repris en mars dans le temps fort Puissances seules aux Brigittines, a été sélectionné par Nedjma Hadj Benchelabi pour «On marche». Le festival de danse contemporaine de Marrakech entretient de longue date des liens avec les artistes belges, et présentait pour cette 18e édition un nouveau focus Wallonie-Bruxelles – avec également Castélie Yalombo Lilonge (Water, l’atterrée des eaux vives, création Charleroi danse, Kunstenfestivaldesarts 2022) et Maria Eugenia Lopez (March on, création Marni, D Festival 2024). Pour chacune, il s’est agi d’adapter une pièce existante à des conditions inhabituelles. En salle mais en configuration frontale pour la première. Dans l’espace public par excellence – l’emblématique place Jemâa El Fna – et avec deux performers au lieu de trois pour la seconde.
Entre la boîte noire du théâtre et le plein-air à l’Institut français de Marrakech, la performance de Louise Vanneste, elle, semble s’être dédoublée en deux pièces différentes.
«Avec Cédric [Dambrain, le créateur sonore], on avait l’impression qu’on devait la réadapter. On a enlevé déjà cinq minutes, et pour ces conditions on pourrait encore la raccourcir un peu. Quant à mon ressenti d’interprète, oui! Avec cette danse faite d’actions, de phénomènes géologiques, de choses qui m’arrivent ou que je forme moi-même, difficile de ne pas être en lien avec ce qu’il y a autour. En plus, ici à Marrakech, les montagnes sont juste derrière les murs de l’IF; je me suis mise en lien avec elles. Et puis il y avait le soleil, le ciel, les gens autour. Une vraie connexion. Je me suis dit que cette danse brute pourrait se prolonger dans une liberté brute.»

Derrière le rideau de ses cheveux masquant son visage, en tenue minimale, couleur chair, et solidement chaussée de noir, Louise Vanneste connecte les forces telluriques et la puissance du corps. Son improvisation très cadrée dans l’espace du théâtre change de dimension quand les éléments s’imposent sans filtre. La concentration inhérente aux conditions du théâtre fait place à une concentration différente, non moins intense. «J’étais prise entre rester dans la matière, plonger dedans, et me connecter à ce qui se passait autour. Et je sentais petit à petit, en avançant dans la pièce, que je commençais à m’ouvrir. Faute de générale, je n’avais pas pu l’anticiper, mais j’ai pu le vivre dans l’instant de la pièce. Pas vraiment confortable mais hyper intéressant.»
Connexion en mutation
Serait-ce donc que le contexte, les conditions de jeu, affectent le sens que la chorégraphe a imprimé à la pièce? «Ce qui fait ma danse, c’est ma connexion à des éléments choisis à l’avance. Ici, il y a une montagne devant moi. Il y a des phénomènes comme la tectonique des plaques, comme la combustion. Il y a des souvenirs de feux. Des imaginaires que je vais chercher à plein d’endroits différents, que ce soient des informations scientifiques, des souvenirs personnels, ce que pourrait représenter une montagne pour moi, ou un feu. Ma danse se connecte à ces phénomènes-là. Ce qui peut être difficile, c’est quand la connexion ne se fait pas bien. Moi, je prends en général deux à trois heures de préparation physique et mentale, parce qu’il faut avoir un corps extrêmement disponible, comme s’il devenait une page blanche sur laquelle tout peut s’écrire. Et en même temps, il faut un mental également disponible, concentré.»
La connexion, toujours capitale, se transforme donc. «Si ici je suis en lien avec des personnes qui sont devant moi, ou des phénomènes du monde, le soleil, la chaleur, l’air, la couleur du ciel, l’espace, la fraîcheur du vent, forcément, je suis tentée de les écouter. Et la circulation entre les deux peut être intéressante pour une écriture chorégraphique.»
«C’est quoi, votre histoire?»
Le festival On marche a pour politique la gratuité et l’accessibilité maximale à tous ses événements. En conséquence, les générations et les milieux se mélangent. Une des particularités de la représentation de 3 jours, 3 nuits à Marrakech était ainsi la présence d’enfants dans le public. C’était aussi le cas à Toulon, où Louise Vanneste avait déjà joué en extérieur.
«Le lien avec les enfants se fait au moment des répétitions. À chaque fois, ils viennent sur le plateau, ils me demandent “C’est quoi votre histoire?” et ils copient, énormément. Ils refont les gestes, pendant que je danse, ou après, entre eux. Et ça, pour moi, c’est des cadeaux. En répétition ici, il y avait aussi une dame très âgée. Elle regardait de loin. Après elle est venue me voir, m’a fait un pouce en l’air. C’est merveilleux. Je crois de plus en plus en ça: la connexion de l’entre performance et production.»

Sa foi dans les interstices fertiles, la chorégraphe la vit pleinement. «Un monsieur était là pendant qu’on répétait. Ensuite il est venu me dire combien la dernière partie l’avait ému. Il n’avait vu que des morceaux du spectacle, mais en fait il avait reçu plein de choses. Ça, moi, j’adore.»
Une danse de détails
Dans le cas de 3 jours, 3 nuits, le point le plus marquant dans le passage de la boîte noire au plein jour tient certainement à la lumière. Parcimonieuse et ciblée au théâtre; généreuse et aléatoire en plein air où pourtant, paradoxalement, loin d’écraser les détails, elle en révèle plus encore.
«C’est en effet une danse de détails, j’aime cela dans le travail. Et j’aime qu’ils ne soient pas pointés ostensiblement – “maintenant, regardez ma main”… J’aime que les choses existent en détail, que les personnes les reçoivent ou pas. Ça s’apparente au phénomène de kaléidoscope, ou de microscope; c’est d’ailleurs un des axes importants de la prochaine création. Et puis le travail de la lumière relève, à mes yeux, de l’écriture chorégraphique, de l’espace, de l’air. Pour moi, il n’est pas nécessaire que la lumière créée pour un spectacle éclaire la danse; elle va peut-être de temps en temps l’effacer, au profit d’une température, d’une couleur, d’une atmosphère particulière.»
La texture d’un spectacle tient beaucoup aussi à sa bande-son. Or Taoufiq Izeddiou, fondateur et directeur artistique de On marche, déclare volontiers que le plus grand défi que le festival a à relever actuellement tient au matériel technique, qui parfois fait défaut.
De fait, l’équipe de 3 jours, 3 nuits peut témoigner d’avoir craint, jusqu’à la veille de la performance, pour son bon déroulement. Et pourtant le paysage sonore, le jour dit, était au rendez-vous, avec puissance et clarté. «Cédric est pointilleux, mais son sait pourquoi!» sourit une Louise Vanneste soulagée, avec confiance dans son compositeur et ingénieur du son. Dont l’ingéniosité a payé, fût-ce avec un simple ampli de guitare dégoté in extremis.
Surprise et lâcher-prise
La danseuse et chorégraphe était, comme deux de ses consœurs, programmée au festival On marche dans le cadre du focus Wallonie-Bruxelles. Quelles ont été, pour Louise Vanneste, la plus grande difficulté rencontrée, et la meilleure surprise dans cette expérience?
«La meilleure surprise, pour moi, c’est l’échange informel avec les enfants – et les adultes, d’ailleurs. Une demi-heure avant le spectacle, j’étais encore en train de répéter. Un petit garçon s’était fait mal et sa maman n’avait rien pour le soigner. Or des pansements j’en ai toujours avec moi, au cas où je me blesse. J’ai interrompu la répétition pour aller lui en chercher un. C’est un exemple parmi d’autres, comme des conversations avec du public qu’on n’aurait jamais eu dans un théâtre, et qui s’intéresse, réagit, émet des avis: ce genre de vrai mélange me touche profondément.»

Quant aux difficultés, il y en a eu certes. Louise Vanneste tient à pointer ceci : «S’adapter tellement en dernière minute, c’est loin de mes usages – et de mes attentes… Ce n’est peut-être pas impossible à faire, mais j’ai tellement l’habitude, moi, d’organiser, d’anticiper, de prévoir, de gérer… Des conditions moins prévisibles, moins connues de moi, demandent sans doute de l’humilité, et une forme de lâcher-prise.»
Dernière ligne droite avant le Kunsten
Un lâcher-prise peut-être d’autant plus salutaire – et difficile à la fois – que le chorégraphe était à Marrakech avec 3 jours, 3 nuits comme entre parenthèses, alors que sa compagnie Rising Horses prépare sa nouvelle création qui verra le jour prochainement au Kunstenfestivaldesarts. Mossy Eye Moor est un quintet, dans lequel elle ne danse pas.
«J’ai pris des directions un peu différentes dans mon travail, même si ce lien entre écriture mentale, souvenirs, événements qui s’écrivent sur le corps est toujours présent. Mais là, avoir cinq danseurs et danseuses [dont Castélie Yalombo, ndlr] – chacun·e avec sa personnalité – fait que quelque chose se déplie. Il y a un endroit aussi de la relation, de la communauté, d’une espèce d’assemblée au travail qui est vraiment merveilleuse à vivre. Pour moi, c’est un énorme cadeau.»
S’il y a un lien avec 3 jours, 3 nuits (dont un travail de texte aussi qui, cette fois, sera également projeté), Mossy Eye Moor a pris «des directions différentes», relève la chorégraphe alors qu’il reste trois semaines de travail à l’équipe avant la première à la Raffinerie. «C’est comme une aventure de création qui inclut des éléments déjà présents dans mon travail, mais qui, en même temps, viennent un peu éclater le fonctionnement qui existait jusqu’ici. Je ne sais pas si cela se verra dans le résultat, mais en tout cas, en termes de processus, pour moi, c’est palpitant. J’aime vraiment beaucoup avancer dans cette création.»
Mossy Eye Moor de Louise Vanneste sera créé à la Raffinerie, à Bruxelles, du 21 au 24 mai 2025, dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts.
La 18e édition du festival international de danse contemporaine On marche s’est tenue à Marrakech du 4 au 12 avril 2025.
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