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©Stéphane Broc.

Closing Party de Alessandro Bernardeschi et Mauro Paccagnella

En ce moment

Il y a eu des publics restreints puis peu à peu élargis. Il y a même eu de l’international. Il y a les aléas du corps qui nécessite soins et repos, voire remplacement.

Avec ce troisième volet de leur Trilogie de la mémoire (ou triptyque des quinquagénaires), Alessandro Bernardeschi et Mauro Paccagnella bouclent un cycle mais ne cadenassent rien. Ce bal de clôture sans paillettes – ou alors juste une pincée – se joue de leurs gimmicks, perruques, tutus, tendre ironie et clins d’oeil tant à l’histoire qu’à la pop culture. Sous-titré Arrivederci e grazie, Closing Party dit aussi l’impossible adieu, l’irréductible faim de faire art et société, l’importance des utopies et l’impasse des illusions.

Ancrée dans la durée et les couleurs de l’époque, au confluent de l’intime et du politique, de l’onirique et du comique, la pièce dit aussi l’oeuvre du temps sur les êtres, la tendresse et la complicité, les rêves qui naissent, les idéaux qui s’y fracassent – à présent plus que jamais.

Cette cérémonie d’adieu est un au revoir. À voir et à revoir.

Pour un avant-goût, c’est ici!

Un spectacle de Wooshing Machine, coproduit par les Brigittines et Charleroi danse.
Du 27 septembre au 1er octobre 2022 au Théâtre national.


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