
«Queer» de Luca Guadagnino
En ce moment15 mars 2025 | Lecture 4 min.
épisode 6/6
!Attention, cette critique contient des spoilers!
N’hésitez pas à y revenir une fois que vous aurez vu le film si vous ne souhaitez pas vous gâcher la surprise de la découverte.
Je n’aime pas le cinéma de Luca Guadagnino. Ou plus diplomatiquement formulé, je n’en ai pas encore percé les secrets. Son dernier film, basé sur le roman éponyme inachevé de William S. Burroughs, ne déroge pas à cette règle. J’ai décidé d’essayer de comprendre mon rejet en l’analysant de la façon la plus rigoureuse et dépassionnée possible, sans promettre une absence totale de virulence.
Extension du roman-confession Junkie, Queer est, comme la majorité de l’œuvre de William S. Burroughs, partiellement semi-autobiographique. Tout commence en 1950 à Mexico où William Lee (Daniel Craig), un expatrié américain héroïnomane passe son temps à faire la tournée de bars à la recherche de conquêtes sexuelles avec des hommes plus jeunes. Il rencontre Eugene Allerton (Drew Starkey), un GI également expatrié pour qui il développe une passion obsessionnelle, cherchant désespérément à gagner son affection. Les deux hommes établissent une relation homosexuelle mais Allerton y maintient une distance émotionnelle, expliquant qu’il ne se considère pas comme «queer», tout comme Lee («I’m not queer. I’m disembodied» – «Je ne suis pas queer, je suis désincarné»). Ce dernier invite son jeune amant à l’accompagner en Amérique du Sud dans l’espoir d’y trouver du yagé, une plante supposée procurer des capacités télépathiques. Malgré certaines réticences, Allerton accepte l’invitation. S’ensuit une aventure périlleuse de plus en plus déréalisée, mêlant délires sous l’influence de la drogue, rêves et sciences occultes.
Dans un entretien pour IndieWire, Luca Guadagnino s’est livré sur les différents thèmes qui le fascinent dans cette histoire depuis l’adolescence. Il n’y voit pas un amour non réciproque, comme plusieurs journalistes l’avancent, mais plutôt une romance mutuelle tragiquement condamnée. Allerton se perçoit dans le regard de Lee comme «autre», avec une telle force qu’il fuit. Le réalisateur s’attache aussi aux contradictions de son personnage principal (et de l’auteur qu’il double): arrogant et fragile, ridicule et poétique. Pour lui, c’est aussi un film sur le désir et la violence de certaines connexions si profondes qu’elles en deviennent effrayantes. L’impossibilité de contact prolongé entre les deux hommes est au cœur de ce qui les blesse. Ils n’ont véritablement ensemble que des moments d’intimité suspendus. La plupart du temps, une absence de synchronicité physique et sentimentale les éloigne irrémédiablement. Enfin, Guadagnino suggère un autre thème englobant tous les autres: la solitude et l’inévitabilité de la mort.

Cela fait beaucoup, peut-être trop pour le scénario de Justin Kuritzkes qui cherche aussi à émuler le style décousu des œuvres plus tardives de William S. Burroughs. Sans compter l’inévitable discours ambigu, et très individuel, sur l’homosexualité intrinsèque au roman original dès son titre. Aujourd’hui, «queer» est un terme décrivant un large spectre de personnes non-hétérosexuelles et/ou non-cisgenres. Étymologiquement, il signifie étrange, particulier. C’est pourquoi il a longtemps été utilisé comme un identifiant péjoratif affublé à la communauté LGBTQIA+ avant que des activistes ne se le réapproprient de manière neutre ou positive à la fin des années 1980. William Lee incarne une version déroutante de la «queerness». Il affiche son identité homosexuelle en public mais refuse de la qualifier, de se faire cataloguer. Plusieurs fois, il évoque «sa maladie» de telle manière qu’on puisse y référer ses addictions, sa sexualité ou encore sa solitude: les trois s’interpénètrent continuellement. À cela s’ajoute l’étrangeté de sa perception. Je me suis peut-être un peu perdu dans tous ces méandres au sein d’une structure à la fois très linéaire (chapitrée) et manquant de discipline dans son exécution. Au bout du compte, je me suis senti incapable d’y trouver une résonnance émotionnelle soutenue, malgré un propos et une approche qui, sur le papier, auraient pu me séduire.
Photo & Montage
C’est probablement l’exécution de ces idées qui m’a laissé de marbre. En compagnie de son directeur de la photographie Sayombhu Mukdeeprom et de son monteur Marco Costa, le réalisateur s’est lancé le défi d’adapter cinématographiquement l’esthétique littéraire de William S. Burroughs, en commettant selon moi plusieurs erreurs. Membre fondateur de la Beat Generation et de la contreculture américaine des années 1960, l’auteur se distinguait par la fièvre viscérale de sa plume, l’unification mystique du réel et de l’imaginaire dans un processus volontiers expérimental (notamment par l’entremise de l’écriture aléatoire). Dans «Queer», cela se traduit d’abord par un refus de tourner en décors naturels: tout a été construit en studio à Cinecitta, permettant des éclairages assez radicaux, contournant le réalisme par une stylisation accrue des visuels. Malheureusement, dans le même temps, l’équipe de production cède à l’utilisation appuyée d’effets spéciaux «réalistes» (mais très laids) pour compléter les environnements ou pour donner corps aux visions les plus surréalistes du récit.
Ce manque de cohérence (carton-pâte assumé vs recours fréquent au numérique) a aliéné mon regard de la première à la dernière seconde. Si l’imagerie frappante du roman s’en trouve fidèlement reproduite, cette concrétisation la heurte, nous mettant face à une accumulation de métaphores extrêmement lourdes, comme un serpent qui se mord la queue, formant le signe de l’infini une larme à l’œil. Ce qui s’exprime subtilement par les mots s’incarne parfois difficilement sur un écran sans perdre la majesté de l’indéfini.
Malheureusement, Guadagnino manque d’ingéniosité technique pour aller plus loin. Sa caméra, certes suave, est terriblement statique (hormis quelques travelings), ses cadrages fonctionnels, ses angles de caméra conventionnels. De plus, sa tendance à dilater le temps s’accommode mal avec la vivacité, voire l’urgence du courant littéraire qu’il cherche à reproduire (de juxtapositions déroutantes, il fait des champs-contrechamps assez banals). Sa fascination romantique (peut-être naïve) pour le récit le détourne de ses aspects plus politiques, de son vitriol satyrique. Il en résulte un objet sans humour, contradictoirement littéral, ni assez lumineux ni assez sombre, plombé par un rythme laborieux. Si parfois sa volonté de s’attarder sur une scène ou un plan fonctionne (des gestes de tendresse irréalisés de William Lee montrés de manière fantomatique par surimpression, un long zoom sur son visage quand il prend de l’héroïne, une chorégraphie de corps emmêlés, constituent les plus beaux moments du film), elle semble souvent gratuite et idiosyncratique, si subjective qu’elle nous tient à l’écart et nous ennuie.
Son & Musique
Presque entièrement réenregistré en post-production, le son est d’une impeccable précision. Les parties redoublées sont imperceptibles et la clarté des bruitages permet quelques évocations très sensuelles en hors-champs que ce soient des soupirs, des frottements, des grincements ou des piaillements d’oiseaux. Malheureusement, ce fabuleux travail passe un peu inaperçu tant la musique est envahissante. Il y a, d’une part, la riche partition originale de Trent Reznor et Atticus Ross, duo doublement oscarisé pour «The Social Network» (2010) et «Soul» (2020). Mêlant influences brésiliennes et R&B avec leurs habituelles sonorités électroniques postindustrielles, les compositeurs ont travaillé sur des séquences de 3 à 7 minutes suivant les indications parfois énigmatiques du cinéaste et la technique de découpage de la Beat Generation à l’aide de divers samples. Le résultat crée des ambiances inquiétantes tempérées par des instrumentations plus chaudes et rondes, grâce à l’utilisation des bois et des cuivres.
Individuellement, certains morceaux comme Vaster Than Empires (dont le texte reprend les dernières phrases écrites par William S. Burroughs) et Love Would Shatter créent une véritable émotion, parfois maladroitement utilisée (soulignant les choses au lieu de les transcender).
D’autre part, Guadagnino peuple sa bande-sonore de musique préexistante, allant des morceaux latino-américains des années 1950, par souci immersif, à de troublantes citations anachroniques comme la version signée Sinéad O’Connor de All Apologies de Kurt Cobain ou Musicology de Prince. Si j’apprécie ce genre de décalages spatio-temporels, là encore l’approche du réalisateur me semble un peu trop illustrative, les paroles des chansons guidant notre réception des non-dits des protagonistes qui se trouveraient, à mon sens, renforcés par le silence.
Par exemple, la scène susmentionnée où William Lee s’injecte de l’héroïne est accompagnée par Leave Me Alone interprétée par New Order. Si le contraste rythmique entre la chanson et le long et lent zoom sur le visage de Daniel Craig crée une belle tension, un bousculement émouvant, les vers tels que «On a thousand islands in the sea/I see a thousand people just like me», «Take me away everyone/When it hurts thou», «For these last few days leave me alone» relèvent tellement du pléonasme qu’elles empêchent le moment de devenir véritablement déchirant.
Distribution
Outre les prestations hautes en couleurs, pour le meilleur et pour le pire, de Jason Schwartzman en dévergondé nihiliste et de Lesley Manville en chamane de brousse allumée, c’est bien sur Daniel Craig que repose le film, au détriment de son principal partenaire de jeu. Malgré une technique vocale parfois approximative, en termes d’accent ou de tessiture (un peu trop inégale), l’acteur britannique s’offre très généreusement au rôle. Si sa maîtrise des scènes de beuveries, de sexe et d’intoxication ne surprend pas (son James Bond était singulièrement animal et «mélanlcoolique»), sa manière de transmettre le besoin de connexion maladif de William Lee, ses fragilités, son pathétique, par une gestuelle investie et un regard bouleversant a maintenu mon attention jusqu’à la fin. Drew Starkey incarne avec justesse l’ambivalence de Eugene Allerton, tantôt distant, tantôt séducteur, mais n’a pas d’espace pour une composition plus profonde. Il est surtout avidement regardé, de façon voyeuriste par le cinéaste qui, contrairement à ce qu’il prêche, ne montre pas une relation réciproque, mais bien le fantasme et la sensibilité d’un homme plutôt que deux.

En démultipliant les objectifs et en choisissant un langage esthétique contradictoire surchargé, Luca Guadagnino fait sombrer la portée de son message sur la solitude dans une morosité brumeuse où surviennent par moment quelques éclats.
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