
«Ça a commencé?»
Grand Angle19 octobre 2022 | Lecture 7 min.
Avez-vous déjà assisté à l’un de ces spectacles, de plus en plus nombreux, qui ont déjà commencé quand le public entre en salle? Entre le prologue ou l’échauffement, ces commencements mettent en scène les artistes, ici assurant les derniers préparatifs accompagnés par le brouhaha de la salle, ou là, plongés dans l’action et interpellant franchement les spectateurs et spectatrices qui en sont encore à choisir leur siège. Cette présence des interprètes sur le plateau dès notre arrivée semble vouloir signifier le rôle fondamental que nous jouons dans la construction de la représentation. En effet, que ce soit les «débuts flottants» ou les «amorces frontales», ces «déjà-pas-encore-commencements» paraissent vouloir souligner le partage d’un temps et d’un espace communs que le spectacle vivant instaure et, en abattant le quatrième mur, renouer avec la convivialité qu’il offre.
Un dispositif convivial?
Ce «vivre avec» consisterait-il dès lors à nous convier à une participation propre à chaque proposition? Si la structure de certains spectacles semble en effet exiger l’intégration de notre présence, dans d’autres cas, ces commencements paraissent être davantage un système guidé par l’habitude que le résultat d’une décision motivée par la cohérence de la dramaturgie. En effet, entre les accueils froids et les ouvertures qui se ferment aussitôt le spectacle réellement commencé, le choix de tels préambules nous force à nous interroger sur leur sens, voire sur leur pertinence, puisqu’ils rompent avec un dispositif qui présuppose la convivialité.
Ces prologues ont-ils véritablement l’intention de nous intégrer dans la dramaturgie? Peut-être certains simulent-ils la bienvenue alors que les artistes n’ont pas le désir de nous inviter à un partage? Ou alors, prétendent-ils s’ouvrir pour mieux nous faire ressentir combien nous devons rester à notre place de spectateur·ice? Ou encore, la sensation de rencontre manquée parfois ressentie par le public serait-elle due à la maladresse des interprètes?
Avignon, Bruxelles: quelques débuts de spectacles à la loupe
Afin d’explorer ces questions et de tracer des pistes de réponses diverses, plongeons-nous dans le souvenir de quelques-unes de ces entrées en salle!
Fin de l’hiver 2022, une représentation au Théâtre National à Bruxelles [1]. Nous investissons la grande salle tandis que, sur le plateau, les artistes déambulent en vérifiant le placement d’un accessoire, s’interpellent discrètement, se chuchotent à l’oreille ou échangent des regards entendus en affichant une détente bonhomme qui évoque la nôtre. Pour nous installer, nous devons traverser le décor et nos corps frôlent presque ceux des acteur·ices. Je m’engage sur la scène comme on entre chez des hôtes: avec respect et une certaine attente aussi, d’un signe, d’un regard… Mais les artistes nous ignorent et leur attitude provoque chez moi la sensation désagréable d’avoir enfreint une convention en piétinant leur espace sacré. Pourtant, durant toute la représentation, les interprètes installé·es dans une présence sincère s’adresseront au public et laisseront les silences se déployer comme pour mieux entendre l’écho de leurs paroles en nous.
Cette suite généreuse en rupture avec l’accueil se déroule toutefois sur un mode traditionnel, où, mis à part deux interactions abruptes d’un acteur masculin avec des spectatrices (lorsqu’il farfouille dans les cheveux de l’une et se jette aux pieds de l’autre en vociférant), la participation du public ne sera jamais sollicitée. La tension installée à notre entrée avait-elle simplement pour objectif de nous préparer à ces deux actions «musclées»?

Été 2022, une autre représentation, au Théâtre des Doms à Avignon[1][1] Paying for it, La Brute (Jérôme de Falloise, Raven Rüell, Anne-Sophie Sterck), au Théâtre des Doms à Avignon du 7 au 28/07/2022 https://www.lesdoms.eu/saison/paying-for-it-. À notre arrivée, une situation similaire nous attend, mais accompagnée d’un enregistrement de musique rythmée balancée à gros volume: regroupés sur le plateau, les interprètes chuchotent, chipotent et déambulent. Cette fois, trois comédiennes nous observent en se glissant des commentaires à l’oreille. Interprètent-elles déjà les personnages qu’elles incarneront ensuite? Pas sûr, puisque certain·es de leurs collègues saluent franchement des spectateur·ices de leur connaissance. L’insistance des regards posés sur nous me met mal à l’aise et me prépare à ce que la suite soit dans le ton de cette amorce troublante. Pourtant, la représentation se déroulera en rupture totale avec ce préambule et, tout le long, le jeu simple et chaleureux des artistes nous invitera à partager l’univers qu’ils et elles animeront pour nous.

Dès lors, en contradiction avec son prologue, le spectacle laisse penser que les coups d’oeil peu sympathiques de l’entrée n’étaient pas délibérés, qu’ils ont peut-être échappé aux interprètes. La nervosité et la fatigue que l’épreuve d’Avignon inflige aux artistes auraient-elles suscité un instant de maladresse de leur part?
Retour en arrière. Printemps 2022, à nouveau le Théâtre National à Bruxelles[2][2] Uwrubba, de Ali et Hèdi Thabet, au Théâtre National de Belgique du 22 au 26/03/2022 https://www.theatrenational.be/fr/activities/1969-uwrubba. Cette fois, ce sont les musicien·nes qui s’installent et accordent leurs instruments tandis que, à quelques rangs du plateau, des spectateur·ices se chamaillent pour une place plus centrée. Cette altercation, légère, il est vrai, ne semble éveiller aucune réaction chez les interprètes. Pourtant, ils doivent percevoir ce qui se déroule à quelques mètres d’eux. S’ils ignorent l’événement, même ténu, que vivent des personnes conviées à les regarder, le public devrait-il en retour prétendre ne pas voir leurs ultimes préparatifs? Mais puisque toute représentation revêt une dimension aléatoire, peut-être cette rencontre-là a-t-elle simplement été manquée?
Quoi qu’il en soit, être en scène durant l’installation du public n’est pas anodin. Cette action marque avec force la synchronicité du temps et de l’espace qu’artistes et public occupent, et semble vouloir souligner leur unité. Pourtant, l’indifférence affichée par les interprètes à notre encontre renforce l’effet de distance et donne à l’invisible quatrième mur une densité presque palpable. Cette distance ne sera pas démentie dans la suite de ce spectacle dont la dramaturgie mobilise les conventions classiques pour écrire une pièce où, plongés dans l’obscurité, nous assistons silencieusement au déroulement d’une représentation qui ne nous sollicitera pas.

Ainsi, qu’elles aient été provoquées délibérément ou par maladresse, les sensations engendrées par ces trois prologues nous invitent à questionner leur pertinence. En effet, pourtant actée par le dispositif d’entrée, notre présence s’avère ne pas être un élément spécifique et nécessaire à l’écriture de ces pièces et les dramaturgies proposées ont, chacune à leur manière, révélé une rupture avec leur ouverture.
De débuts frustrants en dramaturgies cohérentes
Peut-être que ces commencements, usés par l’habitude, ne sont plus que les reliquats d’un accueil qui entendait rompre la hiérarchie scène/salle, et sont systématisés au point que leur nécessité ne soit plus interrogée par les créateur·ices. Mais en déconcertant le public sur la place qu’ils entendent lui donner, ces débuts de spectacles frustrent nos attentes et, sans doute malgré eux, alimentent la légende du caractère sacré et intouchable de la scène… L’entrée des artistes en scène une fois le public complètement assis et le spectacle prêt à commencer, aurait, dans le cas de ces trois spectacles, généré moins de questions.
Toutefois, il arrive que ces prologues soient complètement justifiés par l’écriture et présagent des spectacles généreux avec le public dont les réactions alimentent la représentation qui se construit. Un Spectacle, de la Compagnie l’Unanime, présenté dans le Off à Avignon[3][3] Un spectacle, de Laura Fouqueré et Cyril Ollivier, Compagnie l’Unanime, à la Manufacture du 07 au 26/07/2022 https://lamanufacture.org/programmation/un-spectacle/ cet été, peut être rangé dans la catégorie de ces dramaturgies cohérentes où nous sommes partenaires et complices d’un événement en cours.
«Quelle est ta place?»
Cette pièce économe en mots nous accueille en chanson et questionne d’emblée la place du spectateur/de la spectatrice, et de l’artiste. Dès notre entrée, sur un plateau aux couleurs pastel et bonbon acide, l’interprète Philippe Ribeiro nous envoie joyeusement cette question: «Quelle est ta place?». Et lorsqu’enfin nous l’avons trouvée, la complicité tendre amorcée entre public et interprètes ne sera jamais démentie dans la suite du spectacle.

En effet, invité·es à scruter les coulisses, les spectateur·ices assistent à la construction faussement maladroite de numéros clownesques de play-back, de danse ou encore de prestidigitation. Mise à nu, la fragilité des artistes qui, avec concentration et sérieux, s’appliquent à créer l’illusion, déclenche certes le rire, mais surtout renforce l’empathie du public. Si la méta-théâtralité de cette dramaturgie qui joue les ratés et les assume avec sincérité, invite à reposer sans cesse la question lancée dès l’ouverture: «Quelle est notre place?», l’analyse de cette écriture permet de répondre avec enthousiasme: indispensable!
En effet, cette dramaturgie limpide et sans prétention est construite sur et avec notre présence et les regards que nous posons sur des espaces d’habitude dissimulés à notre attention. Ainsi, si nous jubilons du changement dans le jeu des interprètes lorsqu’ils passent du centre du plateau aux fausses coulisses, nous jouissons en même temps de la mise en abîme qui se construit par notre observation d’une intimité dévoilée. Et par les regards amusés ou désemparés que les interprètes nous renvoient, nous ressentons à quel point notre présence est la condition essentielle à la représentation. Ainsi, en nous conviant à la construire et à la vivre avec lui, Un spectacle tient la promesse que son accueil chaleureux nous fait dès l’ouverture. Et au final, notre réponse à la question de notre place de spectateur·ice semble boucler cette joyeuse écriture: celle où nous étions assis·es, considéré·es par une mise en scène qui ne dément jamais la convivialité qu’elle affiche.
[1] Une Cérémonie, du Raoul Collectif, au Théâtre National de Belgique du 8 au 12/03/2022.
[2] Paying for it, La Brute (Jérôme de Falloise, Raven Rüell, Anne-Sophie Sterck), au Théâtre des Doms à Avignon du 7 au 28/07/2022.
[3] Uwrubba, de Ali et Hèdi Thabet, au Théâtre National de Belgique du 22 au 26/03/2022.
[4] Un spectacle, de Laura Fouqueré et Cyril Ollivier, Compagnie l’Unanime, à la Manufacture du 07 au 26/07/2022.
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