
Artists against stigma
En chantier23 novembre 2025 | Lecture 1 min.
Laurence Van GoethemFrançois, il y a 3 ans tu sortais ton EP Pills in Water, un projet né de ton propre cheminement vers une prise de parole publique concernant le VIH. Qu’est-ce qui te pousse aujourd’hui à organiser Artists against stigma?
François VaianaCe festival est en quelque sorte le prolongement naturel de mon EP et de mon engagement au sujet du VIH. Je voulais créer un festival qui donne la parole aux artistes vivants avec le VIH (parfois abrégé en PVVIH, personnes vivants avec le VIH) ou qui explorent cette thématique dans leurs créations. Chaque année, autour du 1er décembre[1][1] journée mondiale de lutte contre le SIDA, on trouve principalement des événements qui parlent de statistiques et d’avancées médicales, ce qui est très bien, mais il y a très peu de place pour l’humain, le vécu, et l’émotionnel. À part des choses en lien avec la photographie ou l’art plastique, il existe peu de festival de spectacle vivant. Avec Luca Modesti[2][2] activiste notamment au sein de Conigli Bianchi, Luca Modesti travaille à l’intersection entre l’art et le VIH du collectif HIVisible, nous avons rencontré Marcia Poelman, fondatrice du Antwerp Queer Arts Festival, et elle a tout de suite été d’accord de nous aider à monter ce festival, avec l’aide du Tonneelhuis d’Anvers[3][3] Le Toneelhuis est hébergé au Bourla Théâtre.

Vous proposez un «positive lunch» le dimanche, suivi de performances. Pourquoi avez-vous choisi de faire ça à l’heure de midi?
François VaianaOn s’est inspiré des drags brunchs, qui se font régulièrement dans la communauté drag: le dimanche, les gens viennent en famille, et mangent au milieu de performances. On propose un lunch dans le foyer du théâtre Bourla, c’est vraiment un endroit magnifique, et puis il y aura une deuxième partie avec des spectacles dans la grande salle du théâtre.
Qui sera programmé et comment avez-vous sélectionné les artistes?
François VaianaOn a fait un appel à projet, et on a reçu 68 propositions en un mois. Des artistes nous ont écrit de partout, de Kigali, du Mexique, de Grèce, des Etats-Unis. J’étais très impressionné de l’engouement qu’il y a eu dans les propositions. On a vraiment senti la nécessité d’un espace de parole. On aurait bien voulu faire venir des gens du Rwanda ou du Congo, mais nous n’avons pas les financements. Le lunch sera animé par le grand drag king bruxellois, Raoul Les Mécaniques, il sera le maitre de cérémonie. Il y aura aussi un danseur hollandais, Bas van der Kruk, qui performera sur une poésie composée par le public. Ebony Nyota, notre Miss Bear Belgium 2023[4][4] événement lié à la culture bear et body positive, compétition destinée à des personnes aux formes physiques variées, qui travaille à l’entrée du Stammbar (l’un des plus grands bars échangistes bruxellois) va chanter et lip syncer[5][5] Dans le domaine du spectacle, cela désigne la technique du playback où l’artiste incarne une chanson en mimant le texte chanté. Caribe et Simon(e), deux performeurs colombiens vont nous présenter un tableau vivant traitant l’intimité sexuelle. Sur la grande scène, il y aura la création de danse de Juan (Cruz Cizmar), la projection du documentaire Letters to Myself, réalisé par Marina Vergueiro, poètesse, journaliste et avocate, militante séropositive lesbienne originaire du Brésil. Mel Rattue (activiste chez Act Up Londres) partagera son histoire de mère et de survivante du VIH. Elle va parler des femmes trans, des femmes hétéros, de la migration, de plein de choses. Nous avons la chance d’avoir également la grande drag libanaise Diva Beirut, qui fera plusieurs performances sur la Palestine, le Liban, des sujets très actuels. Elle va aussi donner la parole aux personnes queer musulmanes, ou originaire du Moyen-Orient… La grande scène sera plus politique, mais elle se terminera joyeusement avec Léona Winter, célèbre drag queen française[6][6] Lauréate du Drag Race France, un concours de drag queens, qui a fait son coming out séropositif en direct à la télévision., qui chantera.

Il s’agit tous d’artistes porteurs du VIH?
François VaianaCe ne sont pas que des personnes vivant avec le VIH, on ouvre le débat aux gens qui travaillent sur le sujet du VIH. Par exemple, Juan Cruz Cizmar, à qui on a commandé une pièce de danse, ne vit pas avec le VIH, mais il est concerné par cette thématique. On veut s’assurer d’une forme de diversité parmi les performeur·euses, qu’il y ait une représentation correcte de toute la société.

Est-ce que cette diversité que vous souhaitiez avoir a été difficile à atteindre?
François VaianaOui, parce qu’on se rend compte qu’il y a beaucoup d’hommes gays blancs pour qui c’est plus facile de parler de leur sérologie en public, alors que pour beaucoup d’autres personnes, c’est plus difficile. Ça reste un tabou dans plusieurs communautés. Il a donc fallu trouver des gens prêts à en parler, même si pas directement concernés. Les femmes hétérosexuelles sont les plus stigmatisées, et aussi les gens issus de migration, en attente de papiers, et qui ne peuvent pas recevoir les soins comme ils voudraient.
Le festival s’adresse à quel genre de public?
François VaianaTout type de public. Pour la toute première performance du brunch, il y a un petit «trigger warning» par rapport à la nudité et la sexualité, mais pour le reste, les gens peuvent venir avec leurs enfants s’ils le souhaitent, les drags sont très fort·es pour être politique et fun à fois.

Juan, tu as reçu une commande de création, quelle était la demande exactement?
Juan Cruz CizmarOn m’a demandé de faire une pièce de danse qui parle des couples sérodiscordants, c’est-à-dire quand une des deux personnes est porteur de VIH et l’autre pas[7][7] La transmission du VIH est impossible si le partenaire séropositif suit son traitement et a une charge virale indétectable, permettant ainsi d’avoir des relations sexuelles non protégées sans risque de contamination..
Ça m’a parlé vu que je suis moi-même dans un couple sérodiscordant. C’est un sujet qui n’est pas spécialement central dans notre couple, enfin de mon point de vue en tout cas, mais je voulais essayer d’être honnête et d’exposer comment ça me touche quand même, quelque part. Il y a des endroits ici et là, qui donnent une forme particulière à ce qu’on partage.

Comment as-tu travaillé pour créer cette pièce?
J’ai commencé à faire un peu de recherche sur le sujet, à discuter avec mon partenaire et avec d’autres gens qui sont en couples sérodiscordants. Je ne sais pas pourquoi, mais la première idée qui m’est venue, c’est d’écrire et de performer une lettre d’amour dédiée à mon partenaire. Parce que la danse, c’est très abstrait comme art, j’ai voulu lui ajouter une chose concrète, j’ai donc choisi d’y ajouter un texte.
Cette lettre d’amour se termine avec une réflexion plus ouverte: lui, il est blanc, européen, il habite en Belgique, donc il a accès au système de soins de santé, le mois prochain il va avoir sa médication, et l’année prochaine aussi, et l’année d’après aussi. Ce n’est pas vraiment le cas en Argentine (le pays dont est originaire Juan), ou ailleurs.
Donc là, je me suis posé la question: Que serait notre amour si nous vivions ailleurs? Comment serait notre relation dans un pays où les soins de santé seraient moins accessibles? Est-il dépendant de la politique d’un pays, d’un moment? Est-ce qu’on s’aimerait avec autant de sérénité si on habitait un autre endroit du monde?

Vous serez combien sur scène?
Juan Cruz CizmarDeux danseurs, Marcos Arriola et moi, et trois musiciens: nino_uncut au chant, Florian Jeunieaux à la guitare et Théo Lanau à la batterie.
Tu crées des projets très liés au social, par exemple à Molenbeek [8][8] Juan travaille aussi à l’ASBL Espace tous, https://www.espacetous.com où tu travailles avec des amateur·ices. Est-ce que la danse est un moyen de créer du lien?
La danse est là comme un moyen de dialoguer avec l’autre. Pour moi, la danse exprime l’amour, qui est aussi un outil de transformation sociale et politique. L’amour que nous partageons mon partenaire et moi, notre dialogue, cette écoute mutuelle, c’est un exercice qu’on devrait pratiquer d’une façon activiste.
S’aimer malgré nos différences, s’aimer sans essayer de dominer l’autre, sans l’obliger à s’adapter, à changer de vie, à être quelqu’un d’autre. L’amour, ça peut commencer juste par regarder l’autre avec un peu de tendresse. Peut-être que ça aussi, c’est politique.
François VaianaOn ne parle jamais assez d’amour, je trouve, et finalement, quand on regarde toutes les performances qui vont être jouées à ce festival, c’est un peu une grande histoire d’amour qui va être racontée. Je trouve que c’est important, parce que quand tu es séropositif et que tu es seul, tu peux très vite te sentir isolé.
Ce festival a donc aussi une dimension éducative, militante. C’est important encore aujourd’hui?
François VaianaNotre société a peur de «la maladie» et des «malades». Quand on pense aux années SIDA, ça a complètement bouleversé notre société. Une grande peur s’est installée par rapport au corps de l’autre, pas juste sexuellement, mais au corps de l’autre de manière générale. L’objectif de cette journée est de casser la peur et la stigmatisation envers les personnes vivants avec le VIH et le SIDA. De donner une place aux personnes concernées pour raconter leur histoire. Remettre l’humain et l’émotionnel au centre de la conversation. On veut aussi montrer qu’il n’y a pas de danger de transmission à partir du moment où tu te soignes. (= I indétectable égale intransmissible).
Où en est la situation de l’épidémie aujourd’hui?
Avec la montée universelle de la droite et de toutes les coupes budgétaires qu’il y a de la part des Etats-Unis, notamment avec la suppression de l’USAID[9][9] L’USAID a été partiellement arrêtée suite à des décrets de l’administration Trump, qui a suspendu les programmes d’aide internationale pour les réévaluer. Cette décision a entraîné la suppression de la majorité des programmes, des licenciements massifs de personnel, et des conséquences humanitaires graves dans le monde, comme des fermetures de centres de santé et une augmentation de la mortalité. L’agence a été officiellement démantelée, et ses fonctions résiduelles sont intégrées au Département d’État. Lire ici : https://www.amnesty.fr/actualites/etats-unis-demantelement-usaid-aide-humanitaire-quelles-consequences-sur-le-terrain), on va revenir à des chiffres effrayants qu’on a connu dans les années 1980-90, principalement en Afrique et en Asie, et probablement ici aussi. L’épidémie est en train de remonter, parce qu’ils ont arrêté toutes les subventions pour la prévention. C’est un sujet essentiel qui va malheureusement prendre de l’ampleur dans les années à venir.

Le dimanche 30 novembre 2025, le Bourla ouvre ses portes à Artists Against Stigma, un événement unique qui réunit art, engagement et communauté.
Organisée par l’Antwerp Queer Arts Festival, le collectif HIVISIBLE et Toneelhuis, cette édition propose un Positive Lunch dans le somptueux foyer, suivi d’un spectacle théâtral dans la grande salle.
Programmation : Luca Modesti, François Vaiana et Marcia Poelman
Vous aimerez aussi

La Barakakings à Naast Monique
Émois27 janvier 2024 | Lecture 5 min.
épisode 1/5

«Plonger», ou l'éloge de la suspension
En ce moment12 décembre 2023 | Lecture 1 min.

Carte noire nommée désir
Émois20 février 2023 | Lecture 4 min.
épisode 7/15

Nos errances: histoire de persévérances
En chantier13 novembre 2025 | Lecture 2 min.

Kassia Undead
En ce moment2 novembre 2025 | Lecture 3 min.

Des corps brisés révélés
Émois7 octobre 2025 | Lecture 6 min.

Les étincelles de la saison 24-25
En ce moment6 octobre 2025 | Lecture 4 min.

Charleroi-Lyon
En ce moment30 septembre 2025 | Lecture 5 min.

Nuits transfigurées
Émois30 septembre 2025 | Lecture 2 min.

Mercedes Dassy
En ce moment26 septembre 2025 | Lecture 2 min.

Nos beautés et nos noms
Émois11 août 2025 | Lecture 5 min.

Voir la mer et survivre
Émois8 juillet 2025 | Lecture 4 min.

Toute une ville captivée
Au large5 juillet 2025 | Lecture 1 min.

Prix Maeterlinck: le retour
En ce moment27 juin 2025 | Lecture 4 min.

La pratique de plumassière
En chantier21 avril 2025 | Lecture 2 min.

Louise Vanneste, de la boîte noire au plein jour
Au large14 avril 2025 | Lecture 7 min.

Puissances seules
En ce moment11 mars 2025 | Lecture 2 min.

Salutations Mistinguettes
En ce moment7 mars 2025 | Lecture 2 min.

Véronique Clette-Gakuba & Zora Snake
Grand Angle5 mars 2025 | Lecture 2 min.
épisode 4/8

Décloisonner l’opéra
En chantier6 février 2025 | Lecture 1 min.

«Quelque chose de paisible, de tranquille et de beau»
En ce moment30 janvier 2025 | Lecture 1 min.
épisode 2/6

La Callas du slam belge
En chantier12 janvier 2025 | Lecture 4 min.
épisode 2/3

Féeriques marionnettes
En ce moment7 janvier 2025 | Lecture 2 min.

Poèmes et Tango
En chantier2 janvier 2025 | Lecture 3 min.
épisode 1/3

Musique Femmes Festival
En ce moment9 octobre 2024 | Lecture 2 min.

Brûler, autour de Lucy
En chantier12 septembre 2024 | Lecture 12 min.

Au Brass
En ce moment8 septembre 2024 | Lecture 3 min.

Saravah
En ce moment21 août 2024 | Lecture 2 min.
épisode 5/16

Extimité.s par Zéphyr
Émois20 août 2024 | Lecture 3 min.
épisode 3/4

Et si Hansel avait consenti à être cuit vivant
Émois11 août 2024 | Lecture 5 min.
épisode 2/4

Kifesh 2.0 par Kifesh
Émois11 août 2024 | Lecture 3 min.
épisode 1/4

Les Rencontres Inattendues
En ce moment1 août 2024 | Lecture 2 min.

Sandrine Bergot, cap sur les Doms
Grand Angle25 juillet 2024 | Lecture 2 min.

Juana Ficción, chronique d’une disparition
Émois20 juillet 2024 | Lecture 4 min.

La Llorona
En ce moment15 juillet 2024 | Lecture 1 min.

Discofoot, Roller Derviches et leçons tout public
Au large9 juillet 2024 | Lecture 4 min.

[PODCAST] Louise Baduel dans les paradoxes de l'écologisme
En chantier6 juin 2024 | Lecture 2 min.
épisode 10/10

Le festival TB²
En ce moment31 mai 2024 | Lecture 3 min.

Nacera Belaza
En chantier28 mai 2024 | Lecture 2 min.

[PODCAST] KFDA 2024 L'art public selon Anna Rispoli
En chantier18 mai 2024 | Lecture 2 min.
épisode 2/2

Orlando: ma biographie politique, et des lieux qu’on habite ensemble
Émois17 mai 2024 | Lecture 5 min.
épisode 4/5

[PODCAST] 13 ans de création aux Brigittines racontés dans un livre
En chantier3 mai 2024 | Lecture 1 min.
épisode 9/10

L’Oiseau que je vois
En chantier24 avril 2024 | Lecture 1 min.

Louise Baduel et Michèle Noiret
En ce moment23 avril 2024 | Lecture 2 min.

Second souffle
En chantier18 avril 2024 | Lecture 1 min.

Le Crazy Circle
Émois23 février 2024 | Lecture 6 min.
épisode 2/5

[VIDÉO] Dans l'atelier grouillant de Julie Larrouy à Saint-Gilles
En chantier7 février 2024 | Lecture 1 min.
épisode 3/3

La semaine du son
En ce moment21 janvier 2024 | Lecture 2 min.

[PODCAST] Le mythe de l'école émancipatrice
En chantier12 décembre 2023 | Lecture 2 min.
épisode 1/2

[PODCAST] Arco Renz et Danielle Allouma en spirales hypnotiques
En chantier8 novembre 2023 | Lecture 2 min.
épisode 8/10

[PODCAST] Chloé Beillevaire et Sabina Scarlat, bouffonnes en collants
En chantier8 novembre 2023 | Lecture 2 min.
épisode 7/10

[PODCAST] Karine Ponties au confluent du réalisme et de l'abstraction
En chantier8 novembre 2023 | Lecture 2 min.
épisode 6/10

Danse Avec les Foules
En ce moment2 octobre 2023 | Lecture 1 min.

Hippocampe
En ce moment29 septembre 2023 | Lecture 2 min.

La sentinelle du sens
Grand Angle29 août 2023 | Lecture 1 min.
épisode 3/10

Grande Fête Pointue
En ce moment24 août 2023 | Lecture 1 min.

[VIDÉO] Lumière sur le vitrail dans l'atelier de François et Amélie
En chantier7 août 2023 | Lecture 1 min.
épisode 2/3

[VIDÉO] Valse des matériaux dans l'atelier de Jacques Di Piazza
En chantier27 mai 2023 | Lecture 1 min.
épisode 1/3

Depuis que tu n’as pas tiré
En ce moment24 mai 2023 | Lecture 2 min.

Le Brussels Jazz week-end
En ce moment24 mai 2023 | Lecture 2 min.

«Collision» et ça repart!
En ce moment24 mai 2023 | Lecture 2 min.

Serge Aimé Coulibaly, danser ici et ailleurs
Au large28 avril 2023 | Lecture 1 min.

Créer ensemble dans la ville
Au large24 avril 2023 | Lecture 0 min.
épisode 6/6

[VIDÉO] Boucles infinies avec Arco Renz et Danielle Allouma
En chantier18 avril 2023 | Lecture 1 min.

[VIDÉO] Chloé Beillevaire et Sabina Scarlat, étonnantes «folles du roi»
En chantier12 avril 2023 | Lecture 1 min.

Nedjma Hadj Benchelabi: programmatrice-dramaturge
Au large28 mars 2023 | Lecture 1 min.
épisode 5/6

Abdel Mounim Elallami, un premier solo, un premier prix!
Au large27 mars 2023 | Lecture 0 min.
épisode 3/6

Fancy Legs
En ce moment21 mars 2023 | Lecture 2 min.

[VIDÉO] LE BANAL SUBLIMÉ AVEC KARINE PONTIES
En chantier20 mars 2023 | Lecture 2 min.

Okraïna Records fête ses dix ans!
Grand Angle17 janvier 2023 | Lecture 1 min.

Tervuren
En chantier13 janvier 2023 | Lecture 4 min.

Morel, c’est quelqu’un!
Grand Angle10 janvier 2023 | Lecture 1 min.

[VIDÉO] En immersion avec Tumbleweed aux Brigittines
En chantier1 octobre 2022 | Lecture 1 min.

Les Blackout sessions
En ce moment27 septembre 2022 | Lecture 1 min.

Un festival au grand jour
Au large5 juin 2022 | Lecture 3 min.

Compositrice-interprète et responsable de revue
Grand Angle1 juin 2022 | Lecture 1 min.
épisode 14/18

«Désir ou amour, tu le sauras un jour.»
Émois18 mai 2022 | Lecture 1 min.
épisode 3/3

Rockeur et traducteur
Grand Angle13 mai 2022 | Lecture 1 min.
épisode 11/18

De la musique à la danse de luttes
En ce moment21 avril 2022 | Lecture 1 min.

«Faut pas dire à qui je ressemble, faut dire qui je suis.»
Émois21 avril 2022 | Lecture 1 min.
épisode 2/3

Exercice d’admiration
Émois3 avril 2022 | Lecture 1 min.

Archipel
En ce moment23 mars 2022 | Lecture 4 min.

Quand la musique enterre le bruit des bombes
Au large21 mars 2022 | Lecture 10 min.

Les conditions extérieures à l’échec
En chantier1 mars 2022 | Lecture 4 min.
épisode 2/4

«L'amour c'est compliqué, les sentiments sont profonds.»
Émois14 février 2022 | Lecture 1 min.
épisode 1/3

Échappatoire à la Saint Valentin
Émois14 février 2022 | Lecture 4 min.

Germaine Acogny, in(c)lassable reine de la danse
En ce moment13 février 2022 | Lecture 1 min.

Déboires assumés
En chantier31 janvier 2022 | Lecture 8 min.
épisode 1/4

À l’ami à la vie !
Grand Angle25 janvier 2022 | Lecture 2 min.





























































































