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Le ravissement de Darwin

Savez-vous que l’orchidée ne peut survivre sans ses liens avec une autre espèce? Mais elle n’est pas la seule! Il en va de même pour les arbres et les champignons, les humains et les milliards de bactéries qui les peuplent… Et des tas d’autres êtres vivants.

Et si le mécanisme sous-jacent à l’évolution n’était pas la concurrence, mais la coopération et le lien?

Sous-titré sobrement «le langage des plantes», Le ravissement de Darwin reprend l’histoire de l’évolution chère au célèbre naturaliste, en la complétant par la théorie de l’«involution»: une évolution non linéaire, soumise à des croisements, à de la coopération entre les espèces. Cette nouvelle biologie ouvre des portes surpenantes et indispensables à l’heure du nouveau régime climatique. Une façon d’apprendre à mieux connaitre les êtres qui nous entourent et auxquels nous sommes profondément attachés.

Les autrices s’interrogent aussi sur les travaux les plus récents concernant le langage chimique des plantes (les plants de tabac, par exemple)…

Le ravissement de Darwin: le langage des plantes, Paris, La Découverte, coll. «Les Empêcheurs de penser en rond», 2020, 106 p., traduit de l’anglais (États-Unis) par Philippe Pignarre. Préface de Maylis de Kerangal et Vinciane Despret.


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