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«DEMONstratio», la pièce que Milø Slayers présente au festival LEGS, juste avant que s'ouvre une soirée Fancy Legs qui s'annonce pleine de surprises. ©Milo Slayers

Fancy Legs

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Écloses en 2020 – année entachée de la pandémie que l’on sait –, les soirées Fancy Legs de Charleroi Danse ont tenu bon, et s’inscrivent dans le paysage dansant de la capitale. En mettant sur pied ce rendez-vous récurrent, le Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles entendait témoigner de la vitalité des danses urbaines. «Au-delà des spectacles créés pour les plateaux et programmés comme tels, on a voulu voir comment s’ouvrir à ces expressions, ces communautés (krump, house, hip hop…) parfois isolées les unes des autres, et faire en sorte que ça se rencontre», explique Fabienne Aucant, directrice de Charleroi Danse.

Avec la complicité du Freestyle Lab, ces soirées, à raison de 3 ou 4 par saison, mixent publics et artistes dans un moment festif, performatif, participatif selon les envies. Ni club ni battle, les Fancy Legs lancent aussi un clin d’œil appuyé aux mythiques fêtes qui ont placé le Plan K – ancêtre de l’actuelle Raffinerie – sur la carte des nuits bruxelloises.

Dans Fancy Legs, il y a LEGS. Dans le festival LEGS – où la danse contemporaine revisite son histoire, tutoie (voire rudoie) ses racines, tire les fils de ses lignées –, il y aura bien sûr une soirée Fancy Legs. Pour l’occasion, Charleroi Danse a offert une carte blanche au chorégraphe Milø Slayers – dans la foulée de la pièce DEMONstratio, qu’il présente au festival.

Une Fancy Legs «très expérimentale, avec des surprises, des interventions costumées, des projections», annonce Fabienne Aucant. Et avec des «guests» – danseuses, danseurs, DJ, VJ… – pour performer, animer, relancer, encadrer, décentrer. Inclure celles et ceux qui voudraient enflammer la piste. Surprendre et réjouir, en somme.

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