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«Je suis toujours là», de Walter Salles 

Le cinéaste brésilien Walter Salles, réalisateur engagé de Central do Brasil en 1998, s’inspire de l’histoire de Rubens Paiva, ingénieur et député du Parti Travailliste opposant au régime, disparu pendant la dictature militaire, en 1971. La terreur et l’oppression sont ici abordées à travers le récit de ceux qui restent, une famille aimante au coeur de laquelle se tient Eunice, inlassable résistante et combattante de la mémoire de son mari, jouée par Fernanda Torres, chérie au Brésil pour ses rôles dans des sitcoms, et Prix d’interprétation féminine à Cannes en 1986.

Au Brésil, si le film a été largement attaqué par la droite conservatrice, il connaît un succès impressionnant. Internationalement, il a été récompensé par l’Oscar du meilleur film international et le Prix du meilleur scénario à la Mostra de Venise.

On peut le voir à Bruxelles à l’Aventure, au cinéma Galerie, à l’UGC Toison d’or et à Stockel.


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