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La Foire du livre

En ce moment

Avec comme fil rouge «Osons l’imaginaire!», la Foire du Livre de Bruxelles fait la part belle à tous les genres littéraires de l’imaginaire: du roman au manga, de la BD à la littérature de jeunesse. Mais aussi en non-fiction, des essais et des romans graphiques qui présentent des pistes concrètes pour imaginer des mondes alternatifs et penser l’écologie, l’agriculture, l’alimentation, la santé, les questions de genre ou les relations amoureuses de demain.
Quelques chiffres de cette édition:

Plus de 200 rencontres, plus de 300 exposants, plus de 500 maisons d’éditions représentées et plus de 1200 auteur·ices!

Le 30 mars nous pourrons aller à la rencontre de celles et ceux qui oeuvrent dans l’ombre pour que nous puissions avoir accès à la littérature étrangère, lors la traditionnelle «Journée de la traduction littéraire».
Et, en particulier, sur la Scène Malpertuis à 15h:
Les enjeux de la traduction militante, avec July Robert, animé par Cristal Huerdo (UMONS – USaintLouis)

Quels sont les enjeux de la traduction d’ouvrage socio-politiques en Europe et au Moyen-Orient? À partir de quel moment la traduction se mue-t-elle en militance?

Label édition: La Revue Nouvelle

«Traduire, c’est transmettre. Traduire, c’est partager. Traduire, c’est, d’une certaine manière participer au récit. Une traductrice passe un texte par le filtre de sa pensée et de son expérience. Traduire, c’est aussi échanger, diffuser et véhiculer des idées, des histoires d’une région à d’autres du vaste monde comme contribution à son évolution. Mais est-ce trahir ? Jusqu’où peut-on aller dans la réécriture d’un propos, dans la digestion d’un texte pour le rendre intelligible dans une langue étrangère. Les autrices et l’auteur de ce dossier sont toutes traductrices. Pour évoquer les nouveaux enjeux de la traduction, il nous a semblé indispensable d’offrir une réflexion située, menée par des personnes dont la traduction est le métier mais surtout, et c’est essentiel dans un métier de plume, dont c’est la passion. À l’heure où d’aucun.es ne jurent que par les traductions automatisées qu’offrent les intelligences artificielles, nous avons souhaité remettre la balle au centre pour vous, pour nous rappeler que les émotions, les expériences vécues, la pratique, les histoires personnelles, la recherche, les contacts sont autant d’éléments qui poussent une traductrice à s’emparer d’un texte pour le donner à voir à un lectorat plus large.» (Extrait de l’édito du premier numéro de l’année 2023 de La Revue Nouvelle)

La Foire du Livre de Bruxelles, du 30 mars au 2 avril 2023 à Tour&Taxis.
Entrée gratuite.


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