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Illustration de l'épisode. ©Raphaelle Macaron

Vite, un jardin!

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Dans cet épisode de l’intéressante série de podcasts Vivons heureux avant la fin du monde, Delphine Saltel part d’une expérience personnelle: à la fin de l’été, elle assiste avec désolation au déperrissement de son ficus, sur son balcon parisien. À cet échec jardinier s’ajoute un constat lucide: comme nombre de ses contemporains citadins, elle ne sait pas faire la différence entre un saule et un frêne.

Comme toujours dans Vivons heureux avant la fin du monde, c’est l’anecdote personnelle qui fournit le point de départ de l’enquête. Comment le lien entre ville et nature s’est-il transformé, si ce n’est perdu, depuis la fin du XIXᵉ siècle? Comment est-on passé d’une ville rattachée au monde agricole, littéralement nourrie par lui, à une appréhension de la nature essentiellement esthétique? Quel est l’impact de notre rapport contemporain à la nature et de notre méconnaissance des interactions entre espèces, à l’heure du changement climatique?

En donnant la parole à une biologiste et une géographe, Delphine Saltel arpente avec sa curiosité habituelle les chemins d’une reconnexion possible au vivant. D’autres épisodes sur ce thème suivront, promet-elle.

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Cet épisode de Vivons heureux avant la fin du monde s’écoute sur Arte Radio.


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